L’Institut canadien des actuaires (ICA) incite les promoteurs de régimes de retraite et les gouvernements à se pencher sur les solutions permettant de mieux sécuriser la retraite des Canadiens.

Dans un document de recherche intitulé « Consommation à la retraite, perception du risque et objectifs de planification de la retraite », l’ICA fait état d’une sous-estimation des risques prévus à la retraite à partir des données du Sondage sur la retraite en Ontario.

La majorité (61 %) des répondants ont ou prévoient d’avoir peu d’actifs liquides à la retraite. « Il est alarmant de constater que 10 % des sondés ont ou s’attendent à avoir moins de 25 000 $ en actifs liquides et en biens immobiliers, ce qui laisse supposer un faible niveau de vie à la retraite », affirme-t-on dans un communiqué de presse.

Par ailleurs, les participants ont largement sous‑estimé la probabilité de survivre jusqu’à l’âge de 95 ans, ce qui peut mener à une piètre sécurité financière en fin de vie.

Les travailleurs plus âgés prévoient toutefois devoir travailler plus longtemps; l’âge médian prévu pour partir à la retraite est de 65 ans, alors que les retraités actuels ont commencé leur retraite à l’âge médian de 60 ans.

Le rapport tient également compte des attitudes des répondants à l’égard des attentes en matière de revenu, des motifs de legs, des positions sur les rentes viagères, ainsi que de la probabilité de demander des conseils financiers professionnels au moment de planifier la retraite.

En guise de conclusion, l’ICA note qu’à mesure que s’accroît la population canadienne à la retraite, les personnes chargées de protéger l’intérêt public « doivent envisager des solutions plus réalisables pour garantir le bien‑être financier de tous les Canadiens ».

« Les gouvernements et les promoteurs de régimes de retraite doivent veiller à ce que des points de contrôle soient mis en place pour protéger la sécurité économique du pays et informer le public sur la façon de mieux assurer son propre avenir financier à la retraite. »