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D’après une récente enquête, effectuée par Aon Consulting, 58 % des plus grandes sociétés mondiales de services financiers estiment que le risque de taux d’intérêt sera le plus difficile à gérer pour les promoteurs de régimes à prestations déterminées (PD) d’ici 2013, suivi du risque de longévité (21 %), du risque de marché (15 %) et du risque d’inflation (6 %).

À l’échelle mondiale, les promoteurs de régimes PD du Royaume-Uni semblent plus en avance que leurs homologues des États-Unis et du Canada dans la mise en œuvre de solutions innovatrices aux problèmes clés. Par ailleurs, selon les répondants, les risques de longévité et de marché sont, après le risque de taux d’intérêt, les plus difficiles à réduire et à éliminer (voir la répartition selon les pays dans le tableau ci-après).

« Les produits et les solutions de gestion des risques dont disposent les promoteurs au Royaume-Uni ont toujours été plus avancés que ceux offerts au Canada et aux États-Unis », explique Brendan George, vice-président principal et responsable de l’enquête. « Toutefois, des progrès récents dans les secteurs de l’assurance et de la gestion des caisses de retraite, au Canada et aux États-Unis, donnent désormais aux promoteurs nord-américains un choix suffisant. »

« Dans l’ensemble, les structures actuelles de gouvernance des régimes PD entravent l’adoption rapide de stratégies nouvelles et les promoteurs tendent à prendre des risques pour améliorer le niveau de capitalisation. Cette amélioration dépend toutefois de l’augmentation des taux d’intérêt à long terme et du raffermissement des marchés boursiers à l’échelle mondiale. »

L’enquête a fait ressortir trois principes directeurs fondamentaux auxquels les promoteurs de régimes de retraite doivent accorder la plus grande attention :
1. Évaluer et surveiller tous les types de risque avec diligence,
2. Structurer la composition de l’actif et les placements en fonction du type de régime et des besoins particuliers,
3. Posséder de solides compétences en gestion des risques et connaître parfaitement les meilleures pratiques en ce domaine.

Ce dernier principe est révélateur de l’importance qu’accordent de nombreuses multinationales à la nécessité croissante, pour les promoteurs et les fiduciaires, de maîtriser les aspects complexes de la gestion des risques des régimes de retraite.