Les Québécois connaissent et comprennent mieux le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) que les Canadiens des autres provinces, selon un sondage publié hier par Placements Mackenzie.

Réalisée en ligne du 19 au 22 mai par Léger Marketing auprès de 1 558 adultes de 18 ans ou plus, cette enquête d’opinion nationale montre que, six ans après sa création, les Canadiens « ne sont pas encore familiers avec les éléments de base du programme », courant ainsi « le risque de ne pas tirer le maximum de cette occasion d’accroître leur patrimoine ».

Le test sur le CELI reposait sur des questions « vrai ou faux » posées aux sondés et ce sont les Québécois qui ont obtenu la meilleure note avec 54 % de bonnes réponses à trois ou plus d’entre elles (comparativement à 51 % des Canadiens en général).

Au total, 14 % des répondants de la Belle Province ont répondu correctement à toutes les questions, tandis que 18 % se sont trompés à chaque fois.

« Lorsqu’il est question de comprendre le CELI, les Canadiens sont encore perplexes. Ils comprennent toujours mal les éléments de base du programme », commente Carol Bezaire, vice-présidente, Fiscalité, successions et philanthropie stratégique chez Placements Mackenzie.

Par exemple, précise-t-elle, « beaucoup d’entre eux ne réalisent pas qu’ils peuvent en détenir un hors d’une banque et que les comptes peuvent comporter une vaste gamme d’options de placements, comme des actions, des fonds communs et des obligations ».

Sa conclusion? « Les Canadiens ne sont pas motivés à connaître tous les détails du CELI et c’est là que l’aide d’un conseiller peut être inestimable afin d’assurer que les gens profitent pleinement de l’occasion d’investir et de faire croître leur épargne. »

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