La hausse des marchés boursiers stimule la confiance des investisseurs et incite les Canadiens à augmenter la part de leur revenu qu’ils consacrent aux placements, selon le plus récent Indice de perspectives de placement TD.

Le financement de la retraite demeure l’objectif principal à court et à long terme.

Plus de la moitié (56 %) des investisseurs canadiens ont vu leurs placements prendre de la valeur, au cours des 12 derniers mois, et presque autant d’entre eux s’attendent à des gains soutenus, au cours de l’année qui vient.

Par conséquent, les investisseurs canadiens consacrent 14 % de leur revenu aux placements, comparativement à 12,6 %, en 2013 et un investisseur sur cinq prévoit accroître la proportion de ses revenus qu’il affecte à l’acquisition de valeurs mobilières, si les marchés boursiers continuent de s’améliorer.

« Les investisseurs canadiens ont donné suite à l’opinion favorable qu’ils avaient de la conjoncture au Canada et aux États-Unis il y a un an, en augmentant leurs placements, de façon minime, mais significative, explique Hélène Paradis, conseillère en placement, Gestion de patrimoine TD – Conseils de placement privés. Comme de nombreux investisseurs semblent faire preuve d’autant d’optimisme, cette année, les niveaux de placement pourraient encore augmenter. »

D’après l’Indice de perspectives de placement TD, plus du tiers des investisseurs canadiens s’attendent à ce que les économies canadienne (35 %) et américaine (36 %) s’améliorent au cours des 12 prochains mois

« Les marchés boursiers ayant atteint des sommets record, dernièrement, il est compréhensible que les investisseurs soient optimistes et cherchent à placer une large part de leur revenu, explique Mme Paradis. Mais, même si les marchés fléchissent un peu, il reste aux investisseurs d’excellentes possibilités de continuer à obtenir de solides rendements, s’ils se constituent un portefeuille équilibré, offrant des perspectives de croissance, tout en respectant leur niveau de tolérance au risque. »

De nombreux investisseurs canadiens soulignent qu’en dépit de la hausse des marchés boursiers, la récente crise économique les a rendus plus prudents.

Le tiers d’entre eux ont dit avoir une faible tolérance au risque, chiffre qui est demeuré inchangé depuis le sondage de 2013.

Dans le cas des investisseurs qui approchent l’âge de la retraite, la proportion d’entre eux qui déclarent avoir une faible tolérance au risque passe à 41 %.

Les fonds communs de placement demeurent l’un des placements les plus populaires au Canada, occupant une place de choix dans le portefeuille de plus des deux tiers des investisseurs (68 %), suivis des CPG/dépôts à terme (51 %) et des valeurs et actions particulières (41 %). L’immobilier demeure toujours une forme d’investissement populaire : près de quatre investisseurs sur dix (37 %) ont déclaré que ce sera toujours un placement rentable.

D’après l’Indice de perspectives de placement TD, le financement de la retraite et l’atteinte de l’indépendance financière constituent les objectifs de placement à long terme les plus importants des Canadiens.

Le financement de la retraite est également le principal objectif à court terme, suivi de près, en deuxième place, par les voyages, puis par l’indépendance financière et le remboursement des dettes. L’achat d’une maison est l’objectif à court et à long terme d’un investisseur canadien sur dix.

Mais le sondage a également révélé qu’en dépit de ces objectifs, près du tiers des investisseurs canadiens (29 %) n’ont pas de stratégie de placement ou en suivent rarement une, et que seulement un investisseur sur cinq s’est doté d’une stratégie qu’il suit à chaque fois qu’il a une décision de placement à prendre. Par ailleurs, selon le sondage, près de la moitié des investisseurs canadiens (48 %) peinent à comprendre les divers placements offerts aujourd’hui, et ignorent vers qui se tourner pour obtenir des conseils dignes de confiance.

Le sondage Indice de perspectives de placement TD 2014 a été réalisé pour le compte de Gestion de patrimoine TD par Head Research, entre le 12 et le 16 mai 2014, auprès de 1 002 investisseurs canadiens qui ont vendu ou acheté des valeurs mobilières au cours des 12 derniers mois et qui détiennent actuellement au moins un produit de placement, la marge d’erreur étant de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.

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