La génération Y commence à investir plus tôt que leurs parents, sans se laisser décourager par les frais de scolarité plus élevés, les perspectives d’emploi plus faibles et les prix des logements plus élevés qu’à l’époque des baby-boomers.

Selon l’indice Investor Insights de TD, les investisseurs de cette génération affirment faire leurs premiers placements, en moyenne, à l’âge de 20 ans. En revanche, les générations précédentes ont attendu être plus près de la trentaine. Les baby-boomers avaient environ 27 ans lors de leurs premiers investissements.

Pour la génération Y, le fait d’être encouragé par la famille est la raison principale pour faire un premier investissement. Pour les baby-boomers, c’était l’augmentation des revenus.

Au cours des 12 derniers mois, les investisseurs de la génération Y ont investi en moyenne 18 % de leurs revenus. Or, dans un monde idéal, ils investiraient près d’un tiers (29 %) des revenus et ont l’espoir d’investir un montant similaire (30 %) dans 10 ans.

Ils sont aussi plus susceptibles que les baby-boomers à dire qu’ils augmenteraient la proportion de leurs revenus investie en cas d’amélioration des marchés boursiers (35 % et 15 %, respectivement).

Objectifs d’investissement

La moitié des investisseurs de la génération Y affirme que la retraite constitue l’objectif principal d’investissement, suivi de l’achat d’une maison (44 %), les voyages (43 %) et l’indépendance financière (42 %).

Plus du quart des investisseurs de cette génération constate que ce sont les parents ou un autre membre de la famille qui se sont occupés de leur éducation en matière d’épargne et de placements.

Or, 18 % affirment avoir appris seuls. Cette autonomie correspond bel et bien à la génération Y – près de la moitié des investisseurs de cette génération gère son portefeuille directement en ligne.

Plus d’un tiers (35 %) des investisseurs de la génération Y ont souligné le défi de savoir où obtenir des conseils dignes de confiance.