Les gestionnaires de placements institutionnels canadiens et mondiaux s’attendent à ce que le rendement des actions cotées en bourse et des placements non traditionnels dépasse nettement celui des obligations en 2015, selon le sondage Prévisions de Mercer.

On prévoit que les actions cotées en bourse afficheront des rendements de l’ordre de 7,5 % à 8 %, tandis que les rendements des placements non traditionnels atteindront de 5 à 7,5 %.

Quant à eux, les rendements des titres à revenu fixe seront très faibles et inférieurs au taux d’inflation prévu au Canada.

Les gestionnaires sondés croient que les rendements des actions des marchés internationaux et émergents seront supérieurs à ceux des actions des marchés canadien et américain.

Or, peu envisagent un rendement négatif des actions en 2015 ; aucun ne s’attend à des rendements négatifs des actions américaines ou des marchés émergents.

« Les marchés boursiers ont offert un bon rendement en 2014, ce qui s’est répercuté favorablement sur les régimes de retraite canadiens. De même, la baisse du dollar canadien a eu un effet positif sur les caisses de retraite investissant à l’étranger », affirme Diane Alalouf, responsable du domaine Investissements de Mercer pour l’Est du Canada.

« Ces résultats constituent d’excellentes nouvelles pour la plupart des participants de régimes de retraite à cotisations déterminées. En revanche, pour les répondants de régimes à prestations déterminées, ces rendements n’ont pas suffi à compenser l’effet négatif de la faiblesse des taux d’intérêt à long terme, qui avoisinaient leur plus bas niveau en 60 ans à la fin de 2014. »

L’indice Mercer sur la santé financière des régimes de retraite, qui suit l’évolution de la capitalisation sur base de solvabilité d’un régime de retraite à prestations déterminées hypothétique, a chuté.

Il est passé de 106 % à la fin de 2013 à 95 % à la fin de 2014.

La situation financière selon l’approche de solvabilité de presque tous les régimes à prestations déterminées s’est détériorée, mais l’ampleur de cette baisse peut varier grandement, selon des facteurs tels que la politique de répartition de l’actif, les caractéristiques du passif et le niveau des cotisations versées en 2014.

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