Le Syndicat des Métallos porte son combat à la Chambre des communes, au cours des prochains jours, pour faire mieux protéger les retraités et éviter qu’ils voient leur rente réduite lors d’une faillite d’entreprise.

Une trentaine de représentants de ce grand syndicat, en provenance du Québec et de l’Ontario, rencontreront des députés pour les sensibiliser à la cause jusqu’au 8 novembre. Ils ont déjà l’appui du Nouveau parti démocratique et du Bloc québécois, puisque deux projets de loi privés ont déjà été déposés en ce sens.

Les retraités qui ont travaillé toute leur vie pour une entreprise ne doivent pas faire les frais d’une faillite, a plaidé au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne, Nicolas Lapierre, coordonnateur régional sur la Côte-Nord du Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ.

À l’heure actuelle, lorsqu’il y a un déficit dans le régime de retraite et qu’une entreprise fait faillite, les retraités passent au dernier rang des créanciers, derrière les banques, les taxes municipales ou les taxes scolaires, a déploré M. Lapierre.

Il invite particulièrement les députés libéraux, « qui se disent près de la classe moyenne », à appuyer la cause.