La nécessité de permettre une plus grande souplesse en termes de capitalisation des régimes de retraite à prestations déterminées est la question la plus importante à régler lors des prochaines discussions sur la réforme des normes applicables aux régimes de retraite canadiens, d’après un sondage-éclair publié par Aon Conseil. Les 125 participants ont accordé la note moyenne la plus élevée (4 sur une échelle de 1 à 5) à cet aspect.

La société avait demandé aux participants de classer sur une échelle de 1 à 5 (par ordre croissant d’importance) sept enjeux essentiels touchant la réforme des régimes de retraite qu’elle avait préalablement cernés.

Parmi les six autres enjeux qui ont été identifies, on note :
1- Résoudre la question de l’appartenance du surplus/l’asymétrie du risque (3,9)
2- Uniformiser davantage les règles régissant les régimes de retraite (3,6)
3- Permettre une plus grande souplesse en termes de design (3,5)
4- Resserrer les règles de capitalisation des régimes de retraite (2,9)
5- Améliorer la communication avec les participants (2,7)
6- Élargir les programmes de prestations de retraite garanties offerts par le gouvernement (2,6)

Barry Gros, vice-président, Retraite, chez Aon Conseil souligne que dans sa forme actuelle, le cadre de capitalisation double axé à la fois sur l’évaluation à long terme et l’évaluation de solvabilité n’offre pas de sécurité aux participants ni de souplesse aux employeurs pour gérer leurs activités en période de volatilité. «Il s’agit d’un domaine dans lequel on a besoin d’idées et de solutions nouvelles allant au-delà des mesures temporaires d’allégement de la capitalization », croit-il fermement.