Derrière leur complexité apparente, les régimes de retraite n’ont en réalité besoin que de quelques ingrédients simples pour avoir du succès.

L’engagement du promoteur, une cotisation de contrepartie de l’employeur et l’offre d’options de décaissement sont quelques-uns de ses ingrédients susceptibles de transformer un régime délaissé par les employés en un régime à succès, a souligné Jimmy Carbonneau, conseiller principal, relations clients, comptes nationaux, Épargne-retraite collective à Desjardins Assurances.

Deux promoteurs ont partagé leur expérience avec les participants au colloque CD et expliqué comment ils ont intégré ses ingrédients à leur régime pour stimuler la participation des employés.

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Chez CGI, le régime d’achat d’actions est le principal programme d’épargne-retraite de l’entreprise. Un des principaux attraits du régime réside dans la contribution de contrepartie de l’employeur, qui égale une partie de celle du participant. Les contributions peuvent être versées dans un REER, un CELI ou encore dans un régime non enregistré.

L’entreprise, qui compte 10 000 employés au Canada, offre aussi un plan de participation aux profits. En vertu de ce régime, les employés peuvent recevoir une partie des profits de l’entreprise, en fonction de la performance financière de CGI et de leur rendement individuel.

Les employés ont également la possibilité de verser des contributions volontaires à un REER et un CELI collectifs. Au cours des deux dernières années, l’entreprise a d’ailleurs mis beaucoup d’énergie pour en faire la promotion auprès des employés. En plus de bulletins d’information et de webinaires, CGI a lancé l’année dernière un projet pilote de préparation à la retraite pour un échantillon d’employés de 55 ans et plus. Il inclut des rencontres de groupe et individuelles avec des conseillers de leur assureur. L’initiative a connu un tel succès qu’elle sera étendue à tous les salariés de 55 ans et plus cette année.

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« Entre 2014 et 2016, la progression du taux de participation au REER a été modeste, mais les cotisations moyennes ont plus que doublé et on a constaté une nette augmentation de l’utilisation du calculateur de retraite. Cela signifie que nos employés sont de plus en plus sensibilisés à l’épargne », a souligné Isabelle Arrivault, conseillère au Centre d’expertise en Rémunération globale chez CGI.

À Vidéotron, c’est plutôt le choix de placements et le décaissement qui ont fait l’objet de changements majeurs. Pour les participants de moins de 50 ans, une seule option de placement est offerte : un fond d’accumulation constitué de 60 % d’actions et de 40 % de titres à revenu fixe.

À partir de 50 ans, les employés ayant un profil d’investisseur plus prudent peuvent sélectionner un fonds « de transition » composé de 40 % d’actions et de 60 % de titres à revenu fixe, ou encore jumeler les deux fonds.

Mais en dépit de cette rationalisation de l’offre de placements, la problématique du décaissement demeurait entière. « On a observé que les gens étaient laissés à eux-mêmes à l’étape du décaissement. Avec la multitude de produits disponibles sur le marché, l’encadrement est inégal, voire inexistant, les frais sont élevés et l’attrait pour les rentes est très limité. Il fallait trouver une solution », a expliqué Guy Gagné, président du comité de retraite de Vidéotron.

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Le régime, qui compte 2900 participants, a donc entrepris de développer, de concert avec son assureur, son propre produit de décaissement : le FERR/FRV collectif orphelin.

Cet outil de décaissement propose trois fonds de répartition d’actifs, 12 fonds à la carte et des fonds garantis d’un, trois et cinq ans. En optant pour cette solution de décaissement, les retraités bénéficient en outre de frais réduits (1,2 % maximum) et de suivis périodiques avec un conseiller.

Inauguré en 2013, le FRV collectif orphelin obtient aujourd’hui la faveur de la moitié des participants qui quittent pour la retraite.

Sur la photo, de gauche à droite : Jimmy Carbonneau, Guy Gagné et Isabelle Arrivault.

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