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Une nouvelle étude britannique a permis d’observer une « forte corrélation » entre des périodes prolongées de sédentarité et les dépôts lipidiques sur les organes internes.

En évaluant des personnes à haut risque de diabète de type 2, des chercheurs du NIHR Leicester Biomedical Research Centre ont constaté des taux plus élevés de graisse dans le foie, de graisse viscérale et de graisse abdominale chez les personnes qui étaient plus longtemps sédentaire pendant la journée, et ce, en prenant en compte l’âge, l’ethnicité et le niveau d’activité physique.

Le constat était encore plus marqué chez ceux qui ne faisaient pas 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée au cours de la semaine, telles que recommandées par les autorités de santé anglaises.

Les chercheurs définissent la sédentarité comme étant toute période passée en position assise ou inclinée et dans laquelle on dépense peu d’énergie.

Joe Henson, associé de recherche à l’Université de Leicester, note que le lien entre les dépôts de graisse et la sédentarité s’accentue lors de périodes ininterrompues passées assises.

« L’étude montre également que l’objectif de 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine pourrait offrir une certaine protection contre des effets néfastes d’un style de vie sédentaire prolongé », dit-il.

La prochaine étape serait d’étudier l’impact de bris habituels de la sédentarité sur les niveaux interne de graisses, affirme-t-on dans un communiqué.

Les conclusions de l’étude ont été publiées dans la revue Obesity.