Cinq pratiques de gestion peuvent aider les entreprises à réduire le taux de réclamation pour des problèmes de santé mentale et d’invalidité présentés par leurs employés.

C’est ce qu’affirment deux chercheurs québécois, Alain Marchand et Pierre Durand, après cinq ans d’analyse de données dans le cadre de l’étude Salveo.

Le professeur Marchard de l’Université de Montréal observe que l’adoption de telles pratiques de gestion peut avoir un impact sur le nombre de demandes de règlement liées à des problèmes de santé mentale « dans les petites comme dans les grandes entreprises ».

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Selon les chercheurs,

1) la conception des tâches basée sur les compétences et les centres d’intérêt des employés est 87 % plus susceptible de réduire les demandes de règlements;

2) la possibilité d’atteindre un équilibre entre le travail et la vie personnelle est 77 % plus susceptible de réduire les demandes de règlements;

3) la reconnaissance des employés est 74 % plus susceptible de réduire les demandes de règlements;

4) la promotion de l’activité physique est 69 % plus susceptible de réduire les demandes de règlements; et

5) la mise en œuvre de stratégies visant à aider les employés à maintenir une charge de travail raisonnable est 64 % plus susceptible de réduire les demandes de règlements.

Les chercheurs ont interrogé plus de 2 100 travailleurs de 63 entreprises de toutes tailles dans le cadre de cette étude réalisée conjointement par l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université Concordia, en collaboration avec Manuvie.

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