La conciliation travail-famille, le télétravail, les horaires flexibles et une culture d’entreprise forte ont beau être des facteurs de rétention importants, reste qu’un salaire trop bas demeure la principale raison qui pousse les employés à quitter leur emploi.

Plus de deux Canadiens sur cinq (43 %) n’hésiteraient pas à démissionner s’ils se voyaient offrir un chèque de paie plus élevé par une autre entreprise, conclut un sondage d’OfficeTeam mené auprès de 500 travailleurs de bureau canadiens et de 300 gestionnaires des ressources humaines.

Les résultats révèlent aussi que les hommes (45 %) sont plus susceptibles que les femmes (39 %) de changer d’emploi pour des raisons purement salariales.

Les autres raisons évoquées par les employés pour justifier un départ sont l’ennui ou l’absence de défi (17 %), le fait de ne pas se sentir apprécié (11 %), des objectifs trop bas ou une mission d’entreprise peu motivante (10 %), ainsi qu’une culture d’entreprise qui ne correspond pas à leurs valeurs (9 %). Les déplacements difficiles jusqu’au travail (7 %), et l’insatisfaction liée au supérieur (4 %) rebutent également certains travailleurs.

Récompenser le travail des employés

« Les professionnels souhaitent être récompensés et reconnus pour les efforts qu’ils déploient au travail, et sont prêts à quitter leur emploi pour trouver un employeur disposé à leur offrir cette satisfaction », souligne Koula Vasilopoulos, présidente de district d’OfficeTeam.

Pour conserver les employés les plus talentueux et favoriser leur engagement, les employeurs se doivent donc d’offrir davantage de mesures incitatives ou de possibilités de perfectionnement professionnel, poursuit-elle.

Pour les employés qui décident de quitter leur emploi, Koula Vasilopoulos insiste sur l’importance de le faire en bons termes. « Quitter votre emploi sur une belle note aide à conserver une réputation professionnelle positive qui vous précédera tout au long de votre carrière. »