Une majorité de travailleurs canadiens sont prêts à quitter leur employeur pour un meilleur salaire et pour plus de possibilités d’avancement de carrière, affirme une étude de Randstad Workmonitor.

Même si 56 % des répondants canadiens affirment occuper l’emploi idéal, 65 % d’entre eux sont prêts à quitter leur poste à n’importe quel moment.

Selon le sondage, trois quarts des Canadiens quitteraient leur employeur pour un poste offrant une rémunération plus élevée, pour de meilleures occasions d’avancement de carrière (70 %) ou pour un emploi qui correspond davantage à leurs études (58 %).

Selon Tom Turpin, président de Randstad Canada, le déclin de la loyauté envers les employeurs observée aujourd’hui est une problématique réelle qui ne doit pas être ignorée.

« La rareté de la main-d’œuvre et la hausse de la concurrence sont tous des éléments peuvent donner du fil à retordre aux employeurs. Chaque départ engendre des coûts pour le recrutement d’un nouvel employé et pour le temps de formation », constate-t-il.

Les employés d’aujourd’hui sont plutôt d’avis que leur employeur doit « mériter » leur loyauté. Ainsi, ils ont besoin « d’être traités avec équité, d’avoir des possibilités d’apprentissage et de développement ainsi que des responsabilités et des projets qui correspondent à leurs habiletés et à leurs ambitions ».

Salaires concurrentiels et un travail stimulant

Les employeurs doivent continuellement analyser les salaires des employés afin de s’assurer qu’ils demeurent concurrentiels. Ils doivent aussi voir à ce que chaque membre de son personnel se sente stimulé par son travail et apprécié au sein de l’entreprise, souligne Randstad.

« Plusieurs employeurs essaient de retenir leurs employés en leur faisant une contre-offre qui, souvent, arrive trop tard. Ceux qui agissent de manière proactive en donnant aux employés la possibilité de faire avancer leur carrière, tout au long de l’année, se donnent un net avantage pour retenir les meilleurs talents », affirme M. Turpin.

Bien les travailleurs de la génération Y sont souvent perçus comme les employés les moins loyaux, les employés de tous les groupes d’âge se considèrent comme des agents libres qui doivent gérer leur carrière de manière proactive.

« Ils connaissent leur valeur sur le marché du travail, s’assurent de parfaire leurs compétences et ils n’ont aucun remords à quitter leur employeur pour un autre qui leur offrira un salaire plus élevé et une possibilité de croissance professionnelle », conclut M. Turpin.

À lire : La fidélisation simplifiée