Près de deux Québécois sur cinq (37 %) ont déjà cessé de prendre un médicament prescrit sans en parler à un professionnel de la santé, selon un sondage mené pour le compte de l’Ordre des pharmaciens du Québec.

Cette proportion passe à 47 % chez les personnes âgées de 25 à 34 ans, affirme-t-on dans un communiqué.

Le fait de se sentir mieux serait la raison la plus souvent évoquée (chez 31 % des répondants) pour l’arrêt du traitement.

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Suivent les effets secondaires occasionnés par le traitement (28 %), le fait de ne pas constater l’efficacité du médicament (12 %), le sentiment de ne pas en avoir besoin (11 %), le manque de ressources financières (8 %) et le fait d’oublier de prendre le médicament (7 %).

L’Ordre des pharmaciens du Québec note que dans certaines situations, il peut être « légitime » de remettre un traitement en question mais, notamment pour les maladies chroniques, le fait de cesser un traitement prématurément peut occasionner des hospitalisations, des consultations médicales ou la détérioration de l’état de santé.

Le sondage omnibus sur la persistance au traitement a été mené du 30 octobre au 1er novembre 2017 auprès de 1010 adultes québécois. Les résultats ont été publiés dans le cadre de la Semaine de sensibilisation à la pharmacie.

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