Près de quatre travailleurs sur cinq (78 %) auraient de la difficulté à boucler leur budget pendant un arrêt de travail, affirme un sondage de RBC Assurances.

Les Canadiens en arrêt de travail pour invalidité tentent de se rétablir mais doivent souvent composer avec un stress financier et émotif.

En effet, 29 % des personnes interrogées ont dû puiser dans leurs économies pour payer leurs dépenses, 17 % ont dû contracter d’autres dettes, 17 % ont emprunté de l’argent à des parents et amis, et 9 % ont retiré des fonds de leur REER.

À lire : Les employeurs prennent-ils les absences au sérieux?

L’épreuve s’est avérée encore plus pénible pour les répondants qui n’avaient pas d’assurance invalidité, puisque 60 % des Canadiens se sont dits « mal en point » pendant leur congé et ont qualifié cette période de « terrible financièrement ».

D’ailleurs, 70 % des répondants ont indiqué que la situation avait été éprouvante pour toute la maisonnée et 50 % ont affirmé que les relations familiales étaient tendues. Près du tiers (31 %) des gens ont indiqué que leur conjoint avait dû trouver du travail supplémentaire pour que la famille puisse boucler son budget.

« Les Canadiens veulent travailler et avoir une vie saine et productive, mais comme un travailleur sur trois aura une période d’invalidité de plus de 90 jours au cours de sa vie active, ils doivent prendre des mesures pour se préparer et se protéger », estime Mark Hardy, directeur général, Prestations du vivant, RBC Assurances.

À lire : Le stress cause des absences des employés

Quelques conseils à l’intention des personnes en arrêt de travail pour invalidité :

  • Passer en revue la protection offerte par le régime d’employeur. S’assurer de comprendre la définition d’invalidité du régime, et ce qui est couvert ou pas. Se renseigner sur les programmes d’aide aux employés.
  • Être proactif et établir un « plan de retour au travail » avec son employeur ainsi que la famille.
  • Se renseigner auprès de professionnels de la santé sur les services et programmes offerts pour s’assurer d’obtenir tous les soins nécessaires à la guérison.
  • Envisager toute aide au retour au travail dont on peut se prévaloir, par exemple des services de planification financière, de recherche d’emploi et de recyclage professionnel, de réadaptation et d’autres services qui aideront à revenir graduellement au travail.

Le sondage a été réalisé du 12 au 19 juin 2015. Au total, un échantillon de 1 500 travailleurs canadiens ont été sondés en ligne au moyen du panel Je-dis d’Ipsos.

À lire : Intégrer finances et santé pour aider les employés