La grande majorité des travailleurs estiment que leur employeur est responsable d’assurer l’adéquation des aptitudes et compétences des employés aux exigences de leur emplois.

Selon Randstad Canada, ce fait s’explique en partie par un autre résultat de la plus récente étude WorkMonitor qui note que huit travailleurs canadiens sur dix ont le sentiment que les attentes envers les employés sont plus grandes aujourd’hui qu’il y a cinq ans.

Toutefois, bien que les Canadiens figurent parmi les plus enclins à attendre de leur employeur qu’il assure le maintien de leurs aptitudes et compétences, ils sont également les moins enclins au monde à croire que l’éducation formelle jouera un rôle d’importance dans le cadre de leurs fonctions, proposition recevant l’accord de seulement 57 % des sondés.

« L’éducation et la formation représentent des investissements considérables, tant pour l’entreprise que pour l’individu. Ce n’est pas chose facile pour un chercheur d’emploi ou un travailleur qui doit s’en charger seul, mais bon nombre de professions l’exigent », affirme Tom Turpin, président de Randstad Canada en parlant de la formation continue requise dans le domaine des technologies, ou pour l’avancement professionnel et l’obtention par exemple du titre de CPA dans le domaine financier.

« Les Canadiens à la recherche d’occasions de formation au sein de leur milieu de travail ou par l’entremise de leur employeur doivent amorcer la discussion dès aujourd’hui. »

L’intégration de programmes comme la Subvention canadienne pour l’emploi peut prendre du temps; ce programme, annoncé plus tôt cette année, ne sera pourtant entièrement mis en œuvre qu’en 2017. Les avantages de la formation et de la promotion interne sont pourtant bien réels.

Afin de s’assurer de combler conséquemment les lacunes de compétences, les employeurs doivent déterminer quels sont les processus et stratégies qui les aideront à satisfaire leurs objectifs à long terme en matière d’embauche et de gestion des compétences.