Alors que les employeurs canadiens font preuve d’optimisme à l’endroit de l’économie en 2017, ils s’inquiètent de perdre leurs meilleurs talents, surtout des cadres, selon un sondage de Hays Canada.

Plus de la moitié (55 %) des employeurs s’attendent à augmenter les salaires de 3 % au maximum l’année prochaine. Or, malgré l’utilisation du salaire pour attirer des candidats, ce ne sont que 52 % de ces premiers qui estiment être certains que leurs employés reçoivent une rémunération équitable.

Quant aux employés, la moitié ne croit pas que leur salaire reflète les normes de leur secteur.

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Pour Rowan O’Grady, président de Hays Canada, il existe une proportion « malheureusement élevée » d’employeurs qui reconnaissent la difficulté de recruter en raison de la pénurie de compétences mais qui, en même temps, « admettent sous-payer leurs employés existants ».

Toujours selon le sondage, 26 % des employeurs ont témoigné d’un taux de roulement des cadres d’entre 6 et 10 % par année, ce qui a attiré leur attention sur la rétention des cadres supérieurs.

De plus, le tiers des employeurs examinent la possibilité d’instaurer des primes de rendement et le quart envisagent de réviser leurs salaires de base pour les cadres.

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Fait intéressant, alors que 41 % des employeurs canadiens embauchent toujours des personnes nouvellement diplômées, ce ne sont que 32 % qui se considèrent experts des techniques modernes d’entrevue et n’allouent qu’une journée, voire moins, à la lecture de curriculums vitae.

L’incapacité des employeurs de recruter efficacement représente un « grave problème », de dire M. O’Grady.

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