Les Québécois sont moins susceptibles de retourner chez un ancien employeur que les autres Canadiens, selon un sondage de Monster Canada.

En effet, 17 % des participants québécois ont indiqué qu’ils retourneraient sur leurs pas, par rapport à 40 % au niveau canadien.

D’ailleurs, 28 % des Québécois se sont déjà retrouvés dans une entreprise où ils ont déjà travaillé, comparativement à 36 % des Canadiens.

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« Les Québécois semblent planifier leurs carrières de façon plus linéaire que les autres Canadiens », affirme Sheryl Boswell, directrice du marketing à Monster Canada.

« Ils ont peut-être obtenu un poste grâce à leurs réalisations chez un ancien employeur et se servent de cette fondation pour aller de l’avant et trouver de meilleurs [postes]. »

Au niveau canadien, le sondage révèle aussi certaines différences entre les sexes et les groupes d’âge.

Quelque 44 % des hommes affirment être ouverts à l’idée de se retrouver dans un poste auquel ils ont tourné le dos, par rapport à 36 % des femmes.

Toujours selon le sondage, 50 % des répondants âgés entre 18 et 34 ans retourneraient chez un ancien employeur ; 36 % l’ont d’ailleurs déjà fait.

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Quant aux personnes âgées de 55 ans et plus, sept sur dix ne sont jamais retournées à un emploi qu’ils ont quitté.

La raison principale de retourner chez un ancien employeur est un bon salaire (23 % des répondants). Ensuite viennent des occasions de développement personnel, la culture de travail, les collègues et l’équipe de direction.

Ce texte est adapté d’un article publié sur le site de Benefits Canada.

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