Les employeurs (58 %) sont plus portés que les employés (45 %) à croire qu’il est nécessaire de quitter son entreprise pour faire progresser sa carrière, selon une étude de l’ADP Research Institute.

La majorité des employeurs (59 %) estiment par ailleurs que tout le monde devrait être continuellement à l’affût de la prochaine occasion d’emploi dans son entreprise actuelle ou auprès d’une nouvelle entreprise (contre 47 % des employés).

L’étude d’ADP a sondé plus de 5 300 employés et 3 200 employeurs provenant de 13 pays.

Près de trois Canadiens sur cinq (57 %) affirment se sentir fidèles à leur employeur, par rapport à une moyenne mondiale de 70 %.

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Alors que seulement un employé canadien sur cinq recherche activement de nouvelles occasions d’emploi, un pourcentage additionnel de 43 % d’entre eux affirment être disposés à envisager un nouvel emploi.

En moyenne, les employés canadiens sont prêts à changer d’emploi moyennant une augmentation de salaire de 12,2 %, ce qui est nettement inférieur à la moyenne mondiale de 15 %.

Soixante-et-un pour cent des employés (61 %) affirment que les attentes qu’ils avaient au moment de se joindre à leur entreprise ont été satisfaites, tandis que plus de la moitié d’entre eux (53 %) disent avoir quitté un emploi qui ne correspondait pas à leurs attentes.

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Virginia Brailey, vice-présidente, Marketing et stratégie à ADP Canada, souligne l’écart important entre l’expérience et les attentes des employés et la perception des employeurs.

Celui-ci fait en sorte que les employeurs courent le risque de perdre des talents et que les employés soient portés à rechercher d’autres occasions d’emploi.

« Les employés canadiens recherchent un sens et un but dans leur travail, mais ils estiment que les éléments fondamentaux de la gestion des talents échappent à leur contrôle. Les entreprises qui investissent dans l’humanisation de l’attrait, de la gestion et de la rétention des talents profitent d’une main-d’œuvre plus engagée, motivée et loyale. »

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