La majorité des entreprises canadiennes prévoient maintenir le niveau de leur effectif au cours des six prochains mois. Peu d’entre elles envisagent toutefois de créer de nouveaux postes pour les professionnels, révèle un sondage de Robert Half.

Parmi les 540 directeurs financiers canadiens interrogés dans le cadre de l’étude sur les Perspectives de l’emploi pour les professionnels au Canada, 16 % s’attendent à ce que leur société crée de nouveaux emplois entre les mois de mars et août 2015. Ils étaient 23 % à penser la même chose pour la période s’étalant de septembre 2014 à février 2015.

La tendance est plutôt au statu quo pour les six prochains mois, puisque 63 % des entreprises prévoient maintenir leur effectif en embauchant pour pourvoir les postes vacants. Environ 18 % des répondants ont pour leur part indiqué que l’embauche serait gelée, c’est-à-dire que les postes vacants ne seraient pas comblés. Seulement 3 % d’entre eux envisagent d’effectuer des mises à pied d’ici le mois d’août.

Optimisme, mais difficultés de recrutement

Selon l’étude, les directeurs financiers canadiens envisagent la croissance de leur société avec optimisme. Plus de 93 % des cadres interrogés se sont dits relativement confiants ou très confiants face aux perspectives de croissance de leur société d’ici six mois. Cette proportion était de 86 % pour les six mois précédents.

« La confiance des entreprises canadiennes dans leurs perspectives de croissance se reflète dans leurs prévisions d’embauche, a expliqué Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel chez Robert Half. On s’attend à voir les sociétés pourvoir leurs postes vacants et, dans certains cas, agrandir leur équipe. Sur le marché canadien, l’embauche dans les secteurs de la comptabilité, des finances et de la technologie est particulièrement compétitive. »

Mais les organisations qui cherchent à prendre de l’expansion et à augmenter leur effectif risquent de se heurter à des difficultés. La moitié (50 %) des directeurs financiers canadiens interrogés ont affirmé qu’il était assez difficile ou très difficile de trouver des candidats compétents pour combler les postes de niveau professionnel à l’heure actuelle.

« Les sociétés qui mettent en œuvre des stratégies de recrutement proactives sont en mesure de demeurer à l’affût. À une époque comme la nôtre, ces sociétés sont les mieux positionnées pour trouver et attirer les professionnels qualifiés dont elles ont besoin », a affirmé M. Scileppi.

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