L’Institut canadien des actuaires (ICA) célèbre cette année ses 50 ans d’existence. Et même si le premier actuaire au pays a commencé à exercer en 1852, encore aujourd’hui, bien peu de Canadiens connaissent la profession.

« La réussite de l’ICA dans sa contribution au façonnement de 50 ans de politique publique canadienne se résume à l’engagement et à l’excellence de ses membres. Sans eux, l’ICA n’existerait pas », a affirmé Jacques Tremblay, président de l’ICA.

L’organisme rappelle que chaque régime de retraite, programme social et police d’assurance, ainsi que le Régime de pensions du Canada, le Régime de rentes du Québec, les programmes d’indemnisation des travailleurs et le régime d’assurance-maladie portent tous des empreintes actuarielles.

« Bien que peu de Canadiens connaissent leur existence, les actuaires ont été une voix silencieuse mais puissante au Canada pendant plus de 150 ans, ayant une incidence sur le bien-être financier de chaque Canadien. Il n’y a pas meilleur exemple de l’impact de la profession que le rôle qu’elle a joué dans le façonnement des institutions financières canadiennes envers ce qu’on reconnaît à grande échelle comme étant le système du genre le plus robuste au monde. »

Les actuaires canadiens ont notamment tracé la voie en effectuant des tests afin d’assurer la bonne santé financière des sociétés d’assurance. À l’heure actuelle, ces « simulations de crise » sont courantes pour la Réserve fédérale des États-Unis, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne. Les sociétés et les gouvernements ont dirigé la reprise mondiale grâce à cette solution dynamique créée au Canada.

« De nouveaux risques surgissent tous les jours et les actuaires sont responsables de faire face à ces risques en recourant à la totalité de leurs connaissances et de leurs compétences actuarielles, particulièrement lorsqu’ils ont trait à des enjeux de politique publique comme la réforme des régimes de retraite, les soins de santé, la réglementation d’assurance et le bien-être de nos organismes financiers », conclut M. Tremblay.

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