Les entreprises américaines font plus de progrès que les canadiennes en matière de mobilisation des employés, révèle une étude d’Aon Hewitt.

Dans l’ensemble, les indices de mobilisation des entreprises américaines ont légèrement augmenté de 2014 à 2015, passant de 63 à 64 %. Cependant, sur les 15 différents facteurs de la mobilisation mesurés dans le rapport de la firme de services-conseils, 12 se sont améliorés dans les organisations au sud de la frontière.

En outre, quatre des cinq facteurs influençant le plus la mobilisation ont connu une hausse. Il s’agit de la gestion du rendement (+10 %) de la proposition de valeur aux employés (+5 %), des perspectives de carrière (+5 %) et de la gestion des talents et de la dotation (+3 %).

Selon Teryluz Andreu, chef de la mobilisation d’Aon aux États-Unis, « les entreprises américaines se rendent compte que la voie à suivre pour favoriser la productivité et la rentabilité dans un marché du travail tendu est de repenser la façon dont elles dirigent et gèrent leurs employés afin de créer une expérience de travail plus mobilisatrice ».

À lire : KPMG offre un programme d’achat de vacances

La mobilisation canadienne demeure inchangée

Bien que le taux de mobilisation dans les entreprises canadiennes demeure supérieur à ce qui est observé aux États-Unis (69 %), celui-ci a fait du surplace entre 2014 et 2015. Parmi les 15 facteurs de la mobilisation, un seul a connu une augmentation au pays, soit celui de l’épanouissement professionnel par un léger gain d’un point.

La recherche d’Aon indique par ailleurs que les principaux facteurs de mobilisation sont largement les mêmes aux États-Unis et au Canada, l’unique différence étant que la haute direction remplace la gestion du rendement parmi les cinq principaux aspects.

« Le prix du pétrole et un dollar canadien plus faibles alimentent une modeste croissance dans le centre du pays, raréfient l’offre sur les marchés de l’emploi et font pression sur les attentes des employés. Le résultat net est un changement quasi inexistant dans la perception générale de l’environnement de travail d’une année à l’autre », explique Neil Crawford, chef de la pratique Talent d’Aon Hewitt au Canada.

À lire : Horaires de travail : les employés veulent plus de flexibilité