Les employés canadiens sont divisés en deux camps : ceux qui considèrent que leur salaire est équitable… et les autres.

Selon un sondage de Robert Half, 51 % des quelque 550 professionnels canadiens interrogés se disent satisfaits de leur traitement salarial. Ils sont toutefois presque aussi nombreux (47 %) à juger que leur rémunération est insuffisante. Le sentiment d’être surpayé n’est lui partagé que par 2 % des répondants.

Certains facteurs, comme l’omission de comparer les taux de rémunération ou de tenir compte des échelles salariales offertes sur le marché local, peuvent contribuer à faire en sorte que les employés sentent qu’ils sont sous-rémunérés, note la firme de dotation en personnel.

Le bouche-à-oreille a souvent une influence également. Il arrive que les travailleurs qui ont discuté avec des recruteurs au sujet de nouvelles occasions, ou avec des amis ayant récemment changé d’emploi, entendent parler de meilleurs salaires et avantages offerts ailleurs.

« Pour recruter les meilleurs talents, les employeurs doivent absolument demeurer bien au fait des tendances salariales et d’embauche à l’échelon local, soutient Greg Scileppi, président des activités internationales de Robert Half. Des programmes de rémunération souples intégrant les avantages sociaux, les avantages accessoires et les incitatifs les plus recherchés par les professionnels sont essentiels pour attirer les meilleurs candidats et bâtir les équipes solides dont les entreprises ont besoin pour répondre aux besoins opérationnels changeants. »