Dans un contexte de forte concurrence sur le plan du recrutement, les entreprises seraient davantage disposées à négocier les salaires au moment d’embaucher des candidats compétents qu’il y a un an.

Selon un sondage de la firme de recrutement Robert Half, 33 % des quelque 270 directeurs financiers interrogés se sont dits plus disposés à négocier le salaire de départ qu’il y a 12 mois, alors que seulement 10 % le sont moins. La majorité des répondants (49 %) ont toutefois indiqué que leur avis sur la question n’avait pas changé depuis l’année dernière.

Si les employeurs sont plus ouverts à l’idée de négocier les salaires de départ, c’est peut-être parce qu’ils éprouvent des difficultés à trouver des candidats talentueux. En effet, plus de la moitié (55 %) des cadres interrogés ont affirmé avoir certaines difficultés à recruter des candidats détenant les compétences voulues.

« Les employeurs font face à une concurrence intensifiée sur le plan du recrutement de candidats; souvent, ces derniers reçoivent des offres alléchantes de différents employeurs potentiels. Bref, il y a une pénurie de personnel détenant les compétences recherchées, a expliqué Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel chez Robert Half. Cela dit, les entreprises doivent investir dans les meilleurs processus de recrutement et s’efforcer de fidéliser leurs employés les plus performants s’ils veulent être en mesure de composer avec la croissance future. »

Concernant la façon optimale pour les entreprises de trouver et de recruter du personnel compétent, M. Scileppi a ajouté : « Les entreprises doivent exploiter leurs réseaux internes et externes pour trouver des employés talentueux et être prêtes à offrir des régimes de rémunération très intéressants qui surpassent ceux proposés par la concurrence. »

Malgré cette difficulté persistante à dénicher du personnel qualifié, la vaste majorité des directeurs financiers (86 %) se disent plutôt optimistes par rapport aux perspectives de croissance de leur entreprise au cours des six prochains mois.

À lire : Pourquoi les bons employés démissionnent-ils?