Les grands investisseurs institutionnels prévoient investir davantage dans des actifs moins liquides, selon un sondage de BlackRock.

Parmi les 240 investisseurs institutionnels qui ont participé au sondage mondial, un sur quatre s’attend à réduire sa répartition en espèces alors que 58 % des investisseurs prévoient augmenter celle en actifs réels (contre 49 % en 2016).

Edwin Conway, directeur général et chef des opérations mondiales pour les investisseurs institutionnels, souligne les défis de la dernière année en matière de rendements des actions et des titres à revenu fixe.

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« Chez les investisseurs institutionnels, on prévoit une hausse importante de la répartition dans des actifs moins liquides afin de trouver une stratégie alternative pour générer des rendements et des revenus », dit-il.

L’immobilier et les placements privés demeurent les actifs préférés. Près de la moitié des participants au sondage ont affirmé vouloir accroître leur répartition dans ces deux catégories (47 et 48 %, respectivement).

M. Conway a déclaré que les investisseurs cherchaient des actifs moins liquides, tels les propriétés avec des baux à long terme, les infrastructures et les énergies renouvelables. Ceux-ci renforcent les rendements, protègent contre l’inflation et offrent des sources de revenus stables.

Alors que 61 % des investisseurs prévoient investir davantage dans le crédit privé, on constate une baisse de l’intérêt envers les fonds de couverture. Les régimes de retraite partout au monde, sauf en Amérique latine, ont baissé leur répartition dans ces derniers en faveur des obligations à long terme.

Cet article est adapté d’un texte paru sur le site de Benefits Canada.

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