L’immense majorité des employés américains déclarent avoir besoin de ressources financières supplémentaires dans le cadre du régime d’avantages sociaux de leur employeur.

Neuf employés américains sur dix (92 %) affirment avoir besoin de ressources financières supplémentaires dans le cadre du régime d’avantages sociaux de leur employeur, contre 79 % en 2022, selon une nouvelle enquête menée par BCHR Holdings et Arthur J. Gallagher & Co.

L’enquête, qui a interrogé plus de 250 employeurs et environ 700 employés, a révélé qu’un employé sur trois veut un soutien financier supplémentaire pour les frais médicaux (contre 23 % en 2022). Par ailleurs, plus de la moitié des travailleurs (56 %) ont déclaré que l’inflation ou la hausse des coûts aura un impact négatif sur leur capacité à payer les soins de santé.

Près de six employés sur dix (58 %) ont déclaré vivre d’un chèque de paie à l’autre, alors que 55 % ont dit que leur situation financière était restée la même ou s’était détériorée par rapport à l’année précédente.

Près des trois quarts (72 %) des employeurs ont déclaré qu’ils se pencheront probablement sur la question du bien-être financier des employés en 2024. L’enquête a révélé que les besoins en matière de bien-être financier varient selon l’étape de la vie et les données démographiques, la génération Z accordant la priorité à l’épargne d’urgence et à la gestion de l’argent, les milléniaux à la garde d’enfants et au soutien à la grossesse et à la fertilité, la génération X aux soins de longue durée et aux soins musculo-squelettiques, et les baby-boomers à la recherche d’un soutien accru pour les factures médicales et la gestion des maladies chroniques.

Six employeurs sur dix (61 %) ont déclaré qu’ils prévoyaient d’étendre les prestations volontaires, et 84 % ont indiqué que ces prestations étaient essentielles à leur stratégie de bien-être. Selon l’enquête, les soins de longue durée sont le premier avantage volontaire à connaître la plus forte croissance, suivis par l’épargne d’urgence, les soins, l’accompagnement financier, le soutien et l’épargne en cas de maladie grave ou de cancer.

« Les résultats de l’enquête soulignent le besoin urgent pour les employeurs de fournir des ressources financières supplémentaires pour soutenir leurs employés, ainsi que des communications sur les avantages sociaux pour accroître la sensibilisation aux programmes disponibles », commente Ruth Hunt, directrice de la pratique de communication chez Gallagher et co-auteur du rapport, par communiqué. « 55 % des salariés, en particulier les plus jeunes, souhaiteraient mieux comprendre leurs avantages sociaux. En comblant cette lacune en matière de communication, les entreprises pourront également améliorer le bien-être général de leur personnel et accroître la satisfaction des employés. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.