La plupart des personnes d’âge mûr qui divorcent doivent remettre leur retraite à plus tard, indique un sondage du Groupe Investors.

Selon l’étude, 80 % des participants qui avaient 50 ans ou plus lorsqu’ils ont mis fin à leur union doivent travailler plus longtemps que prévu, et près des deux tiers (62 %) considèrent que leur épargne et leurs placements d’après le divorce ne suffiront plus à financer leur retraite.

Le choc émotif que peut causer un divorce se traduit également par des difficultés à prendre des décisions financières chez 54 % des personnes sondées. Près du tiers (31 %) trouvent même que l’organisation des finances après un divorce ou une séparation est une tâche insurmontable.

Plus de la moitié des participants (53 %) disent qu’ils ont dû adapter leur plan de retraite et, de ce nombre, 55 % affirment que leurs plans ont changé du tout au tout. Près de la moitié (47 %) disent qu’ils devront modérer leurs ambitions quant au style de vie souhaité à la retraite.

On peut s’en douter, lorsqu’un divorce se conclut en mauvais termes (35 % des cas recensés), c’est encore plus compliqué. En effet, une forte majorité (80 %) disent qu’ils ont eu de la difficulté à prendre des décisions.

« Un divorce est toujours difficile, peu importe l’âge, mais un divorce à un âge avancé peut remettre sérieusement en question la planification de la retraite, fait remarquer Normand Clermont, directeur régional du bureau de Boucherville du Groupe Investors. Étant donné leurs capacités de gain limitées et le peu de temps dont ils disposent pour se remettre sur pied financièrement, les divorcés d’âge mûr doivent revoir leurs plans financiers. »

Les participants qui faisaient affaire avec un conseiller avant leur divorce sont plus confiants par rapport à leur retraite. Malgré le traumatisme subi, 39 % sont d’avis qu’ils auront assez d’économies et de placements pour se permettre le style de vie désiré à la retraite. Parmi ceux qui ne faisaient pas affaire avec un conseiller, seulement 28 % sont du même avis.