Près des deux tiers (65 %) des employés dans 15 pays sont à faveur de l’adhésion automatique dans les régimes de retraite d’employeur, selon un rapport du Aegon Center for Longevity and Retirement et le Transamerica Center for Retirement Studies.

Ce concept s’avère particulièrement attrayant pour les femmes (64 %) et les personnes âgées de 20 à 26 ans (67 %). Les chiffres suggèrent que « l’adhésion automatique pourrait contribuer à amener les épargnants potentiels à réellement épargner », observe Aegon.

Au Canada, près de trois employés sur quatre (72 %) approuvent une cotisation automatique de 6 % du salaire. Les deux tiers seraient d’accord pour une cotisation de 8 %.

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Toujours selon le rapport, 38 % des travailleurs dans les pays étudiés ne possèdent pas de stratégie pour la retraite et 58 % n’ont pas de stratégie de sécurité (« back-up strategy »), telle une couverture pour maladie grave.

Par rapport au sondage précédent réalisé en 2012, on constate que les participants croient devoir assumer moins de responsabilités pour leur épargne-retraite. Au Canada, on estime que le gouvernement devrait financer 40 % des revenus de retraite, les régimes d’employeur 26 % et l’épargne personnelle 34 %.

Aegon note que la dépendance des régimes gouvernementaux n’est pas toujours réaliste, surtout dans un contexte de meilleure espérance de vie alors que l’âge normal de la retraite ne change pas.

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« En 2016, le gouvernement canadien a indiqué son intention de suivre la mode et réduire l’âge de la retraite », explique Aegon.

Le gouvernement des Pays-Bas, quant à lui, va augmenter l’âge du début des prestations de retraite de 65 à 66 ans en 2018 et à 67 ans en 2021.

« Ainsi, l’âge moyen du début de la retraite d’un travailleur néerlandais est de 67 ans, par rapport à une moyenne de 63 ans dans les 15 pays étudiés. »

Cet article est traduit d’un texte paru sur le site de Benefits Canada.

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