Les employés québécois sont les moins susceptibles d’envisager de quitter leur emploi actuel si on leur offrait un régime de retraite ailleurs.

Selon un récent sondage d’ADP Canada, 69 % des employés de la Belle Province seraient tentés par une telle possibilité, comparativement à la moyenne nationale de 77 %.

Dans les petites entreprises (moins de 50 employés), sept travailleurs sur dix disent qu’ils envisageraient de quitter leur emploi actuel si on leur offrait un revenu de retraite ailleurs avec un poste semblable. Dans les moyennes et grandes entreprises, ce chiffre s’élève à 86 % et 74 %, respectivement.

Il y a peu de différence dans la volonté d’agir parmi les divers groupes d’âge, avec près de 78 % des travailleurs de la génération du millénaire indiquant qu’ils changeraient d’emploi si on leur offrait des avantages sociaux liés à la retraite.

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Elvira Ciambella, vice-présidente, Implantation, Comptes majeurs chez ADP Canada observe que dans la plupart des entreprises, on fait le suivi des salaires pour s’assurer qu’ils demeurent concurrentiels, mais dans plusieurs cas, on oublie les autres éléments de la rémunération, comme les programmes de retraite.

« Pour leur part, les travailleurs ont une vue d’ensemble quant à ce qui est offert et, comme le sondage l’indique, ils changeront d’emploi s’ils estiment obtenir une valeur ajoutée à plus long terme. »

Les données démontrent que le revenu de retraite est un facteur concurrentiel, mais les employeurs devraient savoir que la rémunération peut prendre diverses formes et ne représente qu’un facteur de la fidélisation des employés, affirme-t-on dans un communiqué.

« Il est essentiel pour les services des RH d’évaluer de façon constante et régulière la position concurrentielle de leur organisation et de l’adapter de sorte qu’elle réponde aux besoins en évolution des effectifs », indique Elvira Ciambella.

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