Plus de la moitié des Québécois (54 %) considèrent que c’est à eux d’assurer leur sécurité financière une fois à la retraite, soit 5 % de moins que la moyenne nationale, qui se chiffre à 59 %. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par Ipsos Reid pour le compte de RBC. Un peu moins du quart des habitants de la Belle Province croit que c’est plutôt au gouvernement de le faire. Cette proportion tombe à 19 % au Canada. Enfin, 14 % des Québécois estiment que c’est à leur employeur de leur assurer une retraite confortable, contre 10 % des Canadiens.

L’épargne
Cependant, même si une grande proportion de Québécois sont conscients qu’ils sont responsables de leur situation financière, plusieurs d’entre eux (38 %) disent ne rien faire pour s’assurer une retraite dorée, contre 32 % au Canada. De plus, ils sont 58 % à affirmer qu’ils n’ont pas assez d’argent « pour se prévaloir de toutes les options d’épargne qui s’offrent à eux », soit 4 % de plus que la moyenne canadienne (54 %). Quinze pour cent (15 %) des Canadiens affirment que, compte tenu du nombre élevé d’options d’épargne disponible sur le marché, il est très difficile d’être en mesure de prendre une décision éclairée. Au Canada, 34 % des personnes sondées ont affirmé mettre régulièrement de l’argent de côté en prévision de la retraite.

« Les Québécois pourraient mieux gérer la planification de leur épargne-retraite en étant plus proactifs dans la recherche d’options de placement et d’épargne qui s’offrent à eux, affirme Patrice Sieber, chef régional de l’exploitation, Québec, RBC. Tous ne souhaitent pas le même mode de vie à la retraite. C’est pourquoi il est préférable de consulter un planificateur financier pour discuter des options possibles. Les clients peuvent ensuite mettre en œuvre le plan conçu pour leur permettre d’atteindre les objectifs de retraite. »

Travailler après 65 ans pour assurer sa retraite?
Seulement 36 % des Canadiens et 33 % des Québécois considèrent qu’ils disposeront d’assez d’argent pour s’assurer une retraite confortable. À l’opposé, 41 % des Québécois, soit 4 % de plus que la moyenne nationale, ne pensent pas avoir assez d’argent une fois à la retraite. C’est sûrement pourquoi le quart des Canadiens et des Québécois (26 %) estiment qu’ils vont devoir travailler plus longtemps que prévu ou retourner sur le marché du travail une fois à la retraite.

Voici les autres points saillants du sondage :

  • Pour assurer leur retraite, les Québécois utilisent les moyens suivants :
    • police d’assurance ou autre placement personnel (43 %);
    • vendre la maison et vivre des profits de cette vente (37 %);
    • compter sur un membre de la famille pour subvenir à ses besoins (13 %).
  • Quarante-deux pour cent (42 %) des Québécois cotisent tous les ans à leur REER
  • Vingt pour cent (20 %) des Québécois croient que leur situation financière à la retraite sera meilleure que celle de leurs parents, soit la proportion la plus faible au Canada, alors que 38 % estiment qu’elle sera pire.

Ce sondage a été réalisé auprès de 3398 Canadiens, dont 525 Québécois.