La mobilisation des employés canadiens s’est améliorée, quoique de peu, en 2016, alors qu’elle a baissé au niveau mondial pour la première fois depuis 2012, selon un sondage d’Aon.

Une solide perception des perspectives professionnelles et salariales, ainsi que la relative stabilité économique et politique, en seraient la cause, affirme-t-on dans un communiqué.

Francine Tremblay, associée principale de la pratique Talent, rémunération et rendement d’Aon Hewitt Canada, observe qu’il existe aussi un « lien solide » entre la mobilisation des employés et l’efficacité des dirigeants desquels ils dépendent. « De plus en plus d’entreprises canadiennes reconnaissent que l’on doit s’attarder davantage à cet aspect. »

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La mobilisation des travailleurs canadiens est passée de 69 % en 2015 à 70 % en 2016. Il s’agit d’une augmentation supérieure de sept points à la moyenne mondiale, et de six points de plus qu’aux États-Unis, observe-t-on.

« La montée des mouvements populistes, comme ceux des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres régions du monde, génère des tensions dans les entreprises qui considèrent l’éventuelle diminution de la libre circulation des employés », explique Ken Oehler, directeur de la pratique de culture mondiale et de mobilisation chez Aon Hewitt.

« Couplées aux rapides avancées technologiques qui menacent de plus en plus leur sécurité d’emploi, moins d’employés sont mobilisés et nous pensons que cette tendance se poursuivra. »

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