Femme maladie travaille sur son ordinateur

Pour de nombreux travailleurs de bureau, l’idée de passer une journée au lit à se remettre d’une grippe semble être chose du passé.

Dans les dernières années, le concept a évolué pour mieux refléter la distinction moins nette entre vie professionnelle et privée, ainsi que l’essor du télétravail, rapporte un récent article du New York Times.

« Même si on prend une journée de maladie, on envoie des courriels en matinée et on vérifie sa boite de réception plus tard. C’est plus acceptable d’envoyer un message à ses collègues pour dire qu’on fait du télétravail », explique Kit Warchol, chef, marketing de contenu à Skillcrush, une école en ligne spécialisée dans le codage.

Dans un contexte de télétravail, Skillcrush a certaines attentes envers ses employés, qu’ils assistent à des appels conférences et se montrent disponibles, par exemple.

Les employés sont alors responsables de bien gérer leur temps et communiquer avec leurs collègues s’ils doivent s’absenter quelques heures.

Par contre, certains travailleurs peuvent s’inquiéter qu’une véritable journée de maladie, même si nécessaire, enverrait un mauvais signe à l’entreprise.

Journées d’urgence personnelle

Allies for Health & Well-Being, une agence pour personnes atteintes de maladies sexuellement transmissibles, a changé l’appellation des journées de maladie qui sont devenues des journées d’urgence personnelle.

Une définition plus large protège mieux la vie privée des personnes et englobe la santé mentale ou l’aide aux proches, observe-t-on.

On n’a plus à « vendre » sa maladie à son supérieur. « Une journée personnelle veut dire qu’il y a quelque chose qui m’empêche de rentrer », explique Mark J. Marsen, directeur, ressources humaines.

Jumelé au télétravail, cela permet de s’occuper de soi, tout en maintenant un lien avec le bureau.