De nombreux employeurs donnent malgré eux une mauvaise impression aux chercheurs d’emploi qui finit par nuire à l’entreprise, selon une étude américaine de CareerBuilder.

Environ 80 % des employeurs estiment que l’incidence négative d’une mauvaise expérience du candidat lors du processus de recrutement est limitée voire nulle.

Or, près de trois candidats sur cinq (58 %) sont moins susceptibles de faire des achats chez une compagnie de laquelle ils ne reçoivent pas de réponse à leur candidature. Ce chiffre s’élève à 69 % dans le cas d’une mauvaise expérience en entrevue et à 65 % chez les candidats qui ne reçoivent pas de rétroaction après celle-ci.

À l’envers, 69 % des candidats affirment être plus susceptibles de faire un achat auprès d’une entreprise qui aurait traité leur candidature avec respect.De plus, plus de trois quarts (77 %) des candidats seraient prêts à accepter un salaire inférieur de 5 % à leurs attentes si l’employeur créait une très bonne impression lors du processus d’embauche.

Même chose si l’entreprise est considérée un bon employeur (chez 83 % des participants), qui a reçu une couverture médiatique favorable (69 %) ou encore est l’objet de bonnes critiques sur Internet (73 %).

En outre, le rapport révèle que 52 % des employeurs répondent à moins de la moitié des candidatures, malgré que 84 % des demandeurs s’attendent à une réponse par courriel et 52 % par téléphone. Même en cas de rejet de la candidature, le quart des candidats prévoit que l’employeur leur en informe.

Or, même lorsqu’ils arrivent à la phase des entrevues, de nombreux candidats manquent d’informations : 73 % de ceux qui ont été convoqués affirment que l’entreprise n’a pas expliqué la raison du rejet.

Ce texte est adapté d’un article publié par notre magazine sœur Benefits Canada.

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