Un mélange de mesures ciblés et de campagnes génériques peut aider les employés à adopter un mode de vie plus sain et actif.
C’est du moins ce que propose un nouveau rapport intitulé Activons-nous! Agir pour réduire l’inactivité physique et la sédentarité, produit par l’Alliance canadienne pour des soins de santé durables du Conference Board du Canada.
On constate que ce sont les employés eux-mêmes qui sont responsables de changer leurs comportements, ce qui représente un défi dans la plupart des organisations.
« La propension naturelle du corps humain à bouger est brimée par la sédentarité des emplois à l’ère de l’information, l’attrait omniprésent exercé par les écrans et notre amour de la voiture », explique Elio Antunes, président et chef de la direction de ParticipACTION, qui participe à la diffusion du rapport.
À lire : Des idées pour intégrer l’activité physique au travail
« Le défi ne consiste pas seulement à créer des occasions d’être plus actif, mais également à transformer les normes culturelles canadiennes pour qu’il soit admis et accepté d’être moins assis et de bouger plus au travail. »
Selon le rapport, deux grands types d’initiatives permettent de faciliter le changement.
Précisément, il s’agit d’initiatives qui « s’adressent à l’ensemble des travailleurs, par exemple des campagnes de sensibilisation, des programmes d’éducation et des séances d’activité physique ».
On souligne également l’importance d’avoir des projets qui touchent les « besoins particuliers de groupes précis d’employés à haut risque », tels que le coaching ou le counseling.
« Comme plus de la moitié des Canadiens passent au moins le tiers de leurs heures éveillées au travail, le lieu de travail est un cadre idéal et important pour promouvoir la santé. Les initiatives favorables au mieux-être en entreprise doivent cadrer avec la culture organisationnelle pour que les employés soient plus enclins à y participer », déclare Louis Thériault, vice-président, Politiques publiques au Conference Board du Canada.