Près de la moitié des employés canadiens affirment se sentir épuisés et surchargés de travail.

Mais l’écrasante majorité serait toujours heureuse, selon le Staples Advantages Workplace Index.

Les journées de travail sont de plus en plus longues et le quart des travailleurs doivent effectuer des heures supplémentaires.

Environ quatre employés sur dix travaillent pendant la fin de semaine au moins une fois par mois. De plus, les pauses se font de plus en plus rares; la moitié des travailleurs n’en prennent pas, alors que 40 % dînent à leur poste de travail.

Cette réalité d’être toujours présent pour le travail s’explique par le besoin de finir les tâches pour lesquelles on ne dispose pas de suffisamment de temps pendant la journée, ainsi que de prendre de l’avance pour le lendemain.

L’envie d’avancer dans l’organisation y est également pour quelque chose, observe-t-on. Plus des deux tiers des répondants au sondage se voient gestionnaires d’ici cinq ans.

Le stress pousse vers la sortie

On constate aussi que, pour près de quatre employés sur dix, l’épuisement professionnel serait une motivation pour chercher un nouvel emploi.

La moitié des employés affirment recevoir trop de courriels et le quart que les réunions inefficaces ont une incidence majeure sur la productivité.

Réduire la charge de travail ou accorder plus de temps pour accomplir les tâches aiderait à réduire l’épuisement et à accroître la productivité.

Finalement, les employeurs gagneraient à être plus souples dans les relations avec le personnel. L’équilibre travail-vie privée demeure un élément prisé pour recruter et fidéliser les meilleurs talents. Un horaire flexible, avec des pauses bien encadrées, permet également de minimiser l’épuisement.

Ce texte est adapté d’un article paru sur le site de notre publication sœur Benefits Canada.