SSQ Assurance offrira à certains participants qui souffrent de dépression l’occasion de bénéficier de tests génétiques permettant de mieux déterminer leur traitement.

SSQ proposera les services de BiogeniQ, une entreprise spécialisée dans la pharmacogénomique, à certains de ses assurés qui sont en invalidité en raison d’un diagnostic de dépression.

Le test vise une réduction du risque d’effets secondaires et une amélioration globale de l’efficacité du traitement.

À lire : Dépressif, un moine bouddhiste poursuit son employeur

« Grâce à notre entente avec BiogeniQ, les assurés de SSQ Assurance pourront envisager un traitement mieux adapté à leur situation et possiblement un retour plus rapide à la vie active. Par le fait même, cette pratique pourrait ultimement contribuer à contrôler le coût des régimes d’assurance collective pour les preneurs », a déclaré Éric Trudel, premier vice-président, Stratégies et gestion de l’offre chez SSQ Assurance.

BiogeniQ enverra une trousse de prélèvement salivaire pour effectuer un test génétique aux assurés qui acceptent de participer à la démarche. SSQ Assurance ne recevra aucun résultat en lien avec les tests effectués et analysés par la société.

Avec le consentement de l’assuré, le résultat de chaque test sera communiqué directement à son médecin traitant, qui disposera alors d’informations supplémentaires pour identifier les traitements à éviter pour son patient et optimiser l’approche thérapeutique.

À lire : Anxiété et dépression, le lot quotidien des travailleurs

« Des études démontrent que le traitement personnalisé, basé sur des analyses pharmacogénomiques, permet de diminuer la durée d’une invalidité liée à la dépression tout en augmentant les chances de rémission », a indiqué Étienne Crevier, fondateur de BiogeniQ.

SSQ Assurance proposera d’abord les services de BiogeniQ à certains assurés et pourrait étendre l’offre à l’ensemble de sa clientèle par la suite. Elle évaluera également l’utilisation de la pharmacogénomique pour appuyer le traitement d’autres maladies.

À lire : Doit-on craindre la discrimination?