Les attentes des employeurs envers ses travailleurs alors que ceux-ci ne sont même pas au bureau représente un fardeau additionnel pour ce qui est l’atteinte d’un bon équilibre travail-famille.

Dans une nouvelle étude, William Becker, professeur de gestion au Pamplin College of Business, constate que des règles trop flexibles mènent souvent à une absence de règles, rapporte Radio-Canada.

Si les heures supplémentaires effectuées au bureau peuvent avoir des conséquences sur la santé des effectifs, une culture de travail voulant qu’un employé soit toujours disponible est souvent déguisé en avantage, observe-t-il, comme par exemple la possibilité de faire du télétravail.

William Becker préconise l’élaboration de politiques qui réduisent les attentes en matière de communications électroniques à l’extérieur du bureau. On pourrait par exemple fixer des heures de disponibilité.

« Si la nature d’un emploi exige une disponibilité pour répondre aux courriels, ces attentes devraient être formellement annoncées dans le cadre des responsabilités de l’emploi »,

L’étude peut être consulté (en anglais) sur le site de l’Academy of Management.