Le tiers des adultes canadiens (32 %) consultent des applis et 24 % utilisent des objets connectés pour faire le suivi de leur santé ou de leur bien-être, selon une récente étude financée par Inforoute Santé du Canada.
Parmi ceux-ci, les employés représentent près de six personnes sur dix, ce qui laisse croire que les entreprises ont tout intérêt à tirer profit de ces technologies dans le cadre de leurs stratégies de mieux-être.
Alors que l’étude n’examine pas les milieux de travail, on y observe que 61 % des répondants partagent les données avec leur famille et 50 % avec leurs amis.
« J’imagine que cela devrait être semblable dans un contexte professionnel; on partagerait ses données dans le cadre d’un défi [en santé] organisé par l’entreprise », a expliqué Chad Leaver, directeur, recherche appliquée à Inforoute Santé du Canada, en entrevue avec notre publication sœur Benefits Canada.
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Certains partagent leurs données avec des professionnels de la santé, dont des médecins (34 %), des pharmaciens (9 %) et des infirmières (9 %).
Alors que 66 % de tous les participants ont affirmé utiliser des applis ou des dispositifs intelligents pour faire le suivi d’au moins un aspect de la santé, 64 % suivent de près leur activité physique, 41 % la nutrition, 36 % le poids et 36 % le sommeil.
Le dispositif plus populaire chez les Canadiens serait la montre intelligente, apprend-on dans l’étude.
Inforoute Santé du Canada a sondé plus de 4000 adultes canadiens en partenariat avec HEC Montréal et le CEFRIO.
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« Quarante-deux pour cent des utilisateurs qui surveillent leur santé et leur bien être à l’aide d’un objet connecté ou d’une appli pour appareils mobiles se disent mieux préparés pour leurs visites chez le médecin. Il est tout à l’avantage du réseau de la santé de mettre rapidement en place les structures nécessaires pour tirer profit des avantages que présente cette clientèle d’utilisateurs connectés et informés », souligne Jacqueline Dubé, présidente directrice générale du CEFRIO.
Pour télécharger l’étude, c’est par ici.