Un Canadien de la génération du millénaire sur trois (36 %) est disposé à cotiser davantage pour avoir accès à des régimes de soins de santé plus généreux, selon des recherches effectuées par Willis Towers Watson

Qui plus est, 56 % de ce groupe d’âge affirment être ouverts à sacrifier une partie de leur salaire en échange d’une plus grande sécurité en matière de prestations de retraite.

Toutefois, il s’agit là d’un pourcentage inférieur à ceux observés chez la génération X (65 %) et les baby-boomers (71 %)

À lire : Employeurs et employés ne s’entendent pas sur le travail flexible

Carl Wiseman, conseiller principal à Willis Towers Watson, note que les employés de toutes les générations « se sentent vulnérables lorsqu’il s’agit de leur sécurité à long terme », mais que la génération Y était particulièrement touchée en raison de l’endettement et des salaires qui stagnent.

Les membres de la génération du millénaire sont plus susceptibles d’accepter des avantages sociaux non traditionnels, comme les programmes axés sur le mieux-être et de conciliation travail-vie personnelle, que les baby-boomers, affirme-t-on dans un communiqué.

Aussi, la génération Y montre une forte préférence pour l’accès en ligne relativement à la gestion de leurs avantages sociaux. Il est toutefois intéressant de constater qu’un nombre croissant de baby-boomers (un sur cinq) recherchaient également un meilleur accès en ligne.

À lire : Plus d’un tiers des Y n’ont pas de placements

Marie-Josée Vandal, conseillère principale à Willis Towers Watson, insiste sur l’importance pour les employeurs d’analyser les différents groupes d’employés pour comprendre les caractéristiques qui les distinguent, afin de répartir leur budget destiné aux avantages sociaux avec efficacité.

« À partir de là, [les employeurs] peuvent offrir des communications, des avantages sociaux et des outils ciblés qui soutiennent les besoins particuliers des employés », ajoute-t-elle.

À lire : Gérer les risques des avantages sociaux, une question de mesure